Sur le marché des grands monospaces, le Ford S-Max se démarque de la concurrence par son design autrement plus sportif qu’un grand Citroën C4 Picasso ou qu’un grand Renault Scenic. 
Le restylage renforce cette impression avec de nombreuses modifications esthétiques qui se chargent d’asseoir le caractère dynamique de l’engin.

En effet, le S-Max restytlé se pare de nouveaux feux de jour à LED, de nouveaux boucliers, d’un nouveau capot, de nouveaux phares antibrouillard, d’une grille de calandre laquée noire, des contours de vitres chromés, de baguettes arrière en aluminium, de feux arrière allongés à LED et de de nouveaux coloris. Tout est dit!

A l’intérieur, ce sont principalement les équipements qui ont été revu. Le Ford S-Max bénéficie désormais de série, et ce dès le premier niveau de finition (Trend), du régulateur/limitateur de vitesse, du siège conducteur électrique ou encore du système Bluetooth

La version Sport Edition (2250 euros de plus que la version d’accès Trend) de notre essai possède un équipement complet. Avec pour dotation l’allumage automatique des feux, l’ordinateur de bord couleur avec écran 5,8 pouces, ou encore l’aide au stationnement avant/arrière…

L’ambiance intérieure est soignée, il fait bon s’installer à bord du S-max, surtout dans cette version  Sport Edition qui nous flatte d’une sellerie cuir/tissu, relevée par de belles surpiqûres rouges. La position de conduite haute et typée monospace est bonne. 

Notre modèle d’essai était doté de sept places (890 euros sur les finitions Trend et Titanium, de série sur la Sport Edition). Les passagers des premier et deuxième rang bénéficient de tout le confort nécessaire, la place aux jambes et la garde au toit sont généreuses. En revanche, ce n’est pas la même mélodie en ce qui concerne le troisième rang. Ce dernier est à réserver exclusivement aux deux petits derniers de la famille…

Le Ford S-Max restylé offre bien plus qu’une allure retravaillée. La nouvelle palette de motorisations en dit long sur les changements techniques. Exit les 1.8 TDCI, 2.2 TDCI, 2.3 litres et 2.5 litres essence. Ils sont remplacés par un 2.0 TDCi décliné en 115, 140 et 163 ch pour les diesels. Et par un 2.0 SCTi de 145 et 205 ch pour l’essence.

Lors de notre parcours d’essai, nous avons pris en main le 2.0 TDCi de 163 ch et le 2.0 SCTi de 205 ch. Agréable à l’usage, le bloc à allumage spontané se montre tout à fait à son aise sous le capot du S-Max. Avec famille et bagages les 163 ch offrent de quoi doubler facilement. La consommation moyenne lors de notre parcours s’est établit à 8,0 litres, contre 6.0 litres annoncé en cycle mixte.

Plus souple et plus silencieux, la motorisation essence, est malheureusement « malussée » de 750 euros avec ses 189 g de CO2/km. Pourtant elle offre une belle souplesse, du dynamisme et un silence royale au monospace. Revers de la médaille, la consommation s’échelonne aux alentours des 11 litres au 100 km.

Essence et diesel étaient couplés pour l’occasion avec la nouvelle boîte automatique à double embrayage Powershift (de série sur l’essence de 205 ch et 1700 euros sur les deux diesels les plus puissants). Grâce à sa réactivité, et à son couple constant, les passages de rapports se font de manière très linéaire, que se soit en mode tout automatique ou semi-automatique.

Par ailleurs, si vous exercez une forte pression sur l’accélérateur, lors d’un dépassement par exemple, la boîte Powershift est capable de rétrograder pour monter dans les tours. 

Sur la route le Ford S-Max  permet de conduire sereinement même en conduite soutenue, le tout dans un agréable confort de roulement. Seules les jantes de 18 pouces de la finition Sport Edition ternissent quelque peu ce tableau lors des passages de ralentisseurs ou lorsque la chaussé est dégradée.

Du reste, tout l’attirail de sécurité est au catalogue avec de série l’ABS, le répartiteur électronique de freinage (EBD), le système de contrôle dynamique de la trajectoire ( ESP) et l’assistance au freinage d’urgence (EBA).

Le restylage du Ford S-Max lui est entièrement profitable. D’allure plus dynamique et plus cossue, le monospace américain se dote des dernières motorisations de la marque, ainsi que de la nouvelle boîte automatique à double embrayage Powershift. 

Le ticket d’entrée: 26 400 euros pour la version Trend équipée de l’essence de 145 ch. Il faut compter au minimum 34 200 euros pour s’offrir la déclinaison diesel de 163 ch.

GALERIE PHOTOS ESSAI FORD S-MAX

Ford S-Max 2.0 TDCi Powershift Sport Edition

Prix: 38 150 euros

Moteur: 4 cylindres diesel suralimenté à injection directe
Cylindrée (cm3): 1997
Puissance (ch): 163 à 3750 tr/minute
Couple (Nm): 340 de 2000 à 3250 tr/minute
Boîte de vitesses: Boîte 6 rapports Ford Getrag Powershift à commande électronique, double embrayage à bain d’huile et double arbre secondaire

Vitesse maximum (km/h): 202
0 à 100 km/h (secondes): 10,2

Freins: disques ventilés de 300 x 28 à l’avant
disques pleins de 302 x 11 à l’arrière

Pneumatiques: 235/45 R18 98W

Consommation (l/100km)
Sur route: 5,2
En cycle urbain: 7,4
En cycle mixte: 6.0

Dimensions (mm)
Longueur: 4772
Largeur: 2154 (avec rétroviseurs)
Hauteur: 1660 (sans barres de toit)

Poids (kg): 1688
Volume de coffre (litres): pour la version 7 places, de 285 à 2000
Réservoir (litres): 70
Emission de CO2 en g/km: 159 soit 200 euros de malus écologique